En plus d’être une solution très esthétique, la réalisation d’un toit à deux versants en bois, comme un abri de jardin ou un espace pour les invités à l’extérieur d’une maison, est la meilleure option en tant que toit pour un bâtiment qui sera à l’extérieur, surtout s’il s’agit d’une zone où il pleut ou neige habituellement.
La forme de ce type de toit permet à l’eau de s’écouler de la manière la plus efficace, et retient moins la neige en raison de son inclinaison, évitant ainsi l’apparition d’humidité.
Un autre avantage des toits en pente est qu’ils agrandissent la pièce (rendant l’espace entre les deux plans inclinés plus utilisable), qu’ils sont moins chers et plus faciles à construire (ce qui permet de réaliser des économies) car ils n’ont qu’un seul joint au niveau du faîtage et qu’ils ne posent pas de gros problèmes d’entretien, si le joint entre les deux plans a été réalisé correctement.
Avant d’installer un toit, veillez bien évidemment à choisir des lambourde pour terrasse avec des planches solides et capables de supporter cette charge.
Les parties d’un toit à deux versants
Pignon : c’est le nom donné à chacun des plans inclinés de la toiture, qui peuvent être égaux et symétriques ou de tailles différentes, en fonction de l’inclinaison de la chute sur chacun des deux côtés. Dans des conditions climatiques plus défavorables de pluie et de neige, une plus grande inclinaison est recommandée.
Avant-toit : il s’agit de l’extrémité inférieure du pignon, qui surplombe les murs du bâtiment afin d’éloigner l’eau des murs et d’éviter ainsi l’humidité et les infiltrations. Sa taille varie en fonction de la conception et de la présence ou non de gouttières pour recueillir l’eau de pluie.
Faîte ou faîtage : c’est le point qui relie les deux pans de toit, dans leur partie la plus haute. Son exécution correcte garantit une bonne étanchéité de la toiture et nécessite moins d’entretien.
Étapes à suivre pour la construction d’un toit
Une fois que la surface à couvrir est claire, qu’elle a été correctement mesurée et que la pente a été calculée, les deux poutres en bois parallèles aux côtés du bâtiment, qui serviront de base au toit à pignon en bois, sont placées en toute sécurité, puis les solives de toit sont installées, jointes à chacune des poutres latérales, en laissant un joint de 40 à 60 centimètres entre elles. Nous expliquons ici comment installer des poutres en bois sur le toit.
Une fois que l’on a déterminé l’inclinaison de la pente (généralement entre 20 et 40 % en fonction de la pluviométrie de la région) les poutres transversales sont coupées à la longueur requise, en tenant compte de la distance à ajouter pour l’avant-toit, afin de réaliser les pignons. En comptant la distance de l’avant-toit, une coupe d’assise est effectuée dans les traverses afin qu’elles reposent à plat sur la poutre sur laquelle elles reposent, et elles sont assemblées pour former les extrémités du faîtage. Pour donner plus de stabilité à la structure, il est conseillé d’installer des supports verticaux qui reposent sur les solives extérieures, ainsi que de fixer les traverses aux chevrons à l’aide de plaques métalliques. Enfin, pour compléter la poutre faîtière, la poutre faîtière qui relie les deux traverses est placée sur le pignon et les extrémités sont fixées aux traverses à l’aide de plaques métalliques.
Ensuite, de nouvelles traverses sont placées sur toute la longueur de la structure, à la même hauteur que les solives et en faisant une coupe d’assise pour qu’elles s’appuient sur les poutres latérales.
Ensuite, on place les planches qui couvriront la partie supérieure du toit à pignon en bois, pour y placer la toile bitumée avant d’installer finalement le type de revêtement choisi pour le toit.